Poids : 300 – 350 kg
Taille : 152 – 163 cm
Le Waler est un cheval originaire d’Australie, développé principalement dans l’État de Nouvelle-Galles du Sud à partir de la fin du XVIIIᵉ siècle.
Il résulte du croisement de plusieurs races importées par les colons européens :
- Basuto (cheval sud-africain issu du Barbe et du Pur-sang)
- Cheval arabe
- Apports ponctuels de poneys de Timor et de chevaux de type Cape Horse
Cette combinaison génétique, façonnée par les vastes paysages et le climat exigeant de l’Outback australien, a produit un cheval rustique, endurant et polyvalent, parfaitement adapté au travail du bétail et aux longues distances.
Le nom « Waler » vient de l’abréviation de New South Wales horse, en référence à la colonie d’où partaient la plupart des exportations. Dès le XIXᵉ siècle, il acquiert une renommée internationale, notamment grâce à son rôle central dans les forces de cavalerie australiennes et britanniques.
Le Waler occupe une place singulière dans le patrimoine équin australien et mondial.
À la fin du XVIIIᵉ siècle, avec la colonisation européenne de l’Australie, les premiers chevaux sont importés depuis l’Afrique du Sud (notamment le Basuto, issu du Barbe et du Pur-sang). Rapidement, d’autres races viennent enrichir le cheptel colonial : chevaux arabes, barbes, pur-sang anglais, poneys de Timor et quelques chevaux de trait légers comme le Cape Horse.
Ces croisements, associés à la sélection naturelle imposée par le climat rude et les vastes distances australiennes, donnent naissance à un cheval endurant, résistant et polyvalent.
Le terme « Waler » est une contraction de New South Wales horse, en référence à la colonie qui fournissait la majorité des chevaux exportés. Dès le XIXᵉ siècle, le Waler gagne en réputation pour sa capacité à travailler de longues heures avec peu de ressources, ce qui le rend très recherché en Australie comme à l’étranger.
Le Waler s’illustre particulièrement lors des conflits :
Leur endurance est légendaire : certains pouvaient parcourir plus de 100 km en une journée et supporter 60 heures sans eau, tout en portant près de 130 kg.
Seul un cheval, Sandy, revient en Australie après 1918, en raison des restrictions sanitaires qui imposaient d’abattre les chevaux restés à l’étranger.
Le cheval Australian Waler est réputé pour un tempérament équilibré et une grande fiabilité, qualités héritées de sa sélection utilitaire et militaire.
L’élevage du Waler est historiquement lié aux vastes étendues de l’Outback australien, avec une forte concentration initiale dans l’État de Nouvelle-Galles du Sud, berceau de la race.
Élevages situés dans des stations reculées où les Walers sont restés isolés des croisements modernes, permettant l’inscription au stud-book WHOBAA.
Petits élevages spécialisés en Nouvelle-Galles du Sud et Victoria, orientés vers la préservation et la valorisation en équitation de loisir ou concours.
Quelques sujets exportés vers la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et l’Europe à des fins de conservation ou de reproduction sélective.
L’avenir du Waler repose sur un équilibre délicat entre préservation patrimoniale et adaptation aux usages modernes.
Les associations comme la Waler Horse Owners and Breeders Association Australia Inc. (WHOBAA) poursuivent le recensement et l’enregistrement des chevaux issus de lignées non croisées depuis 1945. Les efforts se concentrent sur l’identification des sujets isolés dans des stations reculées, afin d’élargir la base génétique tout en respectant le type originel.
Bien que peu connu internationalement, le Waler attire de plus en plus les cavaliers cherchant un cheval robuste, endurant et facile d’entretien pour l’équitation de loisir, le travail du bétail, ou certaines disciplines sportives.
La faible population et la rareté des reproducteurs certifiés rendent la race vulnérable aux croisements non contrôlés. La sensibilisation des éleveurs et la promotion de la race restent des priorités pour éviter une perte d’identité.
Symbole historique de l’Australie, notamment pour son rôle lors de la Première Guerre mondiale, le Waler bénéficie d’un regain d’intérêt dans les événements équestres et commémoratifs.
Le cheval Australian Waler est reconnu pour sa robustesse et sa bonne santé générale, fruit d’une sélection naturelle et utilitaire.
Généralement 25 à 30 ans, ce qui est supérieur à la moyenne des chevaux de selle.