Pleven (Cheval de)

La race Pleven trouve son origine dans la région de Pleven, située dans le nord de la Bulgarie, à proximité du haras national de Klementina où elle a été développée au début du XXe siècle.

Cette race est le fruit d’un croisement réfléchi entre les juments locales bulgares, connues pour leur rusticité, et des étalons issus principalement de races arabes, pur-sang anglais et hongroises, telles que l’Anglo-arabe et le Gidran.

Initialement, le Pleven a été sélectionné pour répondre aux besoins militaires, offrant une monture à la fois robuste, endurante et maniable.

Par la suite, la race a également été utilisée pour des travaux agricoles grâce à sa polyvalence et sa force.

Aujourd’hui, le Pleven est reconnu comme un cheval de sport athlétique et élégant, apprécié pour son intelligence, sa vivacité et son courage, qualités héritées de ses origines diverses.

Cette origine géographique et génétique confère au Pleven une identité forte et un lien étroit avec le patrimoine équestre bulgare, tout en étant influencé par les meilleures races européennes pour l’amélioration des performances.

L’élevage du Pleven est principalement concentré dans le nord et le nord-ouest de la Bulgarie, notamment autour de la ville de Pleven et des anciens haras comme celui de Klementina et plus récemment le haras de Kabiuk. Ces zones offrent un environnement adapté, avec des pâturages propices à un élevage extensif. La race est considérée comme locale et rare, son élevage restant principalement national, avec peu d’exportations à l’international.

La race Pleven joue un rôle crucial dans la préservation du patrimoine génétique bulgare en matière équine. Son pool génétique, issu du croisement contrôlé entre races locales et étrangères (notamment l’Anglo-arabe et le Gidran), permet de conserver des caractéristiques recherchées telles que la robustesse, l’endurance et la polyvalence.

Cette diversité génétique est essentielle pour maintenir la vitalité de la race, réduire les risques liés à la consanguinité et offrir une base génétique solide pour des programmes de sélection visant à améliorer la taille, la conformation et les aptitudes sportives.

La race Pleven a été créée au début du XXe siècle au haras national de Klementina, par un programme de sélection combinant les juments bulgares locales avec des étalons arabes, pur-sang anglais et hongrois (notamment Gidran).

Officiellement reconnue en 1951, cette race a d’abord servi principalement à des fins militaires, avant d’être employée dans les travaux agricoles et, plus récemment, dans les disciplines de sports équestres.

Son stud-book fut établi en 1959, formalisant les standards de la race. Cependant, la fermeture du haras national a fragilisé la gestion centralisée, entraînant un déclin des effectifs.

Le Pleven est réputé pour son intelligence, son courage et sa vivacité. Ce cheval se montre généralement volontaire, sensible et réactif, qualités appréciées pour les disciplines de dressage et de saut d’obstacles. Son tempérament équilibré le rend adapté aussi bien aux cavaliers expérimentés qu’aux jeunes. Sa longévité et sa bonne résistance aux maladies nécessitent toutefois des soins réguliers pour conserver ses performances optimales.

Malgré une baisse importante des effectifs au cours des dernières décennies, le Pleven bénéficie aujourd’hui de programmes de conservation et de soutien gouvernemental, notamment via des aides européennes destinées à la sauvegarde des races animales menacées. Ces mesures, combinées à un regain d’intérêt pour les chevaux de sport polyvalents et locaux, pourraient permettre une stabilisation voire une légère augmentation de la population. L’amélioration génétique par des croisements ciblés et la valorisation du Pleven dans les compétitions équestres sont des axes essentiels pour son avenir.

À ce jour, aucun problème de santé spécifique ou prédisposition génétique majeure n’a été signalé de façon récurrente dans la race Pleven. Toutefois, comme pour tout cheval de sport, un entretien rigoureux, une bonne alimentation et un suivi vétérinaire régulier sont nécessaires pour prévenir les troubles locomoteurs et les maladies courantes. La diversité génétique conservée dans la race contribue à limiter les risques de consanguinité et de maladies héréditaires.