Knabstrup

Le Knabstrupper est une race originaire du Danemark, plus précisément du domaine de Knabstrup situé près de Holbæk, dans le Seeland (Sjælland).

Son histoire remonte au début du XIXᵉ siècle, lorsqu’une jument tachetée, appelée souvent Flæbehoppen, d’origine probablement espagnole ou napolitaine, fut acquise par le Major Villars Lunn, propriétaire du domaine de Knabstrup.

Cette jument exceptionnelle, à la robe « léopard », fut croisée avec des étalons locaux et produisit une descendance à la fois robuste, polyvalente et dotée de la robe tachetée si distinctive. Rapidement, ces chevaux se firent connaître pour leur endurance, leur force et leur apparence spectaculaire, ce qui en fit des chevaux de guerre et d’attelage prisés dans toute la région.

Avec l’avènement de la mécanisation et les guerres, le cheptel Knabstrupper a failli disparaître. La race a été sauvée au XXᵉ siècle grâce à quelques éleveurs passionnés, et a été relancée par des croisements contrôlés (notamment avec des Appaloosas pour restaurer le motif tacheté).

Le Knabstrup possède un patrimoine génétique singulier, hérité de l’étalon fondateur Flæbehingsten, qui lui confère sa fameuse robe tachetée de type léopard.

Cette caractéristique rare en fait une race précieuse dans les programmes de sélection cherchant à conserver ou introduire ce motif. Au-delà de son apparence, le Knabstrup se distingue par sa diversité génétique utile, notamment dans le contexte des races à petits effectifs.

Il est parfois utilisé dans des croisements encadrés pour transmettre des qualités recherchées, telles qu’un tempérament stable, une bonne endurance et une grande rusticité. Ces atouts en font un cheval apprécié pour la reproduction de chevaux de loisir ou de spectacle, et ont conduit à des expérimentations croisées avec des races comme le Lusitanien ou l’Appaloosa.

Le Knabstrup trouve ses origines au début du XIXe siècle, au Danemark, sur le domaine de Knabstrupgård, qui lui donne son nom. La race est issue d’une jument espagnole à la robe tachetée, appelée Flæbehoppen, capturée pendant les guerres napoléoniennes et achetée par le major Villars Lunn.

Croisée avec différents étalons, elle donna naissance à une lignée de chevaux aux robes spectaculaires et au tempérament vigoureux. Le Knabstrup connut un succès rapide au Danemark, apprécié comme cheval de cavalerie et de traction légère.

Cependant, un incendie en 1891 ravagea une grande partie du cheptel originel, causant une perte génétique majeure. La race déclina au XXe siècle, jusqu’à être presque oubliée.

Dans les années 1970, un programme de reconstruction fut lancé, notamment grâce à des croisements contrôlés avec l’Appaloosa, pour réintroduire la robe tachetée et relancer l’élevage.

Depuis, le Knabstrup a retrouvé une certaine vitalité, tout en restant une race rare et surveillée, symbole de patrimoine danois et d’originalité équestre.

Le Knabstrup est reconnu pour son tempérament équilibré, à la fois calme, coopératif et intelligent.

C’est un cheval réputé pour sa facilité d’apprentissage, ce qui en fait un partenaire apprécié dans de nombreuses disciplines, notamment le dressage, le spectacle équestre et l’équitation de loisir. Il présente généralement une bonne volonté au travail, sans être trop vif ni trop lent, ce qui le rend accessible à des cavaliers de tous niveaux.

Sa nature curieuse et sociable le rend agréable à manipuler, aussi bien en main qu’en selle. Certains individus peuvent toutefois faire preuve d’un caractère affirmé, notamment dans les lignées plus sportives, ce qui demande une relation de confiance bien établie.

"Avec ses taches de léopard et son regard curieux, le Knabstrup est un cheval qui ne passe jamais inaperçu, ni dans le paysage… ni dans le cœur de ceux qui croisent sa route."

Le Knabstrup est historiquement originaire du Danemark, plus précisément de la région du Seeland où se trouvait le domaine de Knabstrup à l’origine de la race. Aujourd’hui, l’élevage est toujours actif au Danemark, encadré par l’association danoise officielle.

On retrouve également des élevages de Knabstrup dans plusieurs pays d’Europe, notamment en Allemagne, aux Pays-Bas et en Suède, où la race est appréciée pour sa robe spectaculaire et son tempérament polyvalent.

Depuis les années 2000, le Knabstrup gagne aussi en popularité en Amérique du Nord, grâce à quelques élevages spécialisés aux États-Unis et au Canada, souvent orientés vers le loisir, le spectacle ou les disciplines western.

Le Knabstrup bénéficie d’un renouvelé intérêt international, principalement grâce à sa robe unique et à son caractère polyvalent.

Cette popularité croissante lui ouvre des perspectives prometteuses, tant dans les disciplines équestres artistiques (spectacle, dressage, équitation de loisir) que dans les programmes de croisement contrôlé visant à introduire ou préserver certaines caractéristiques, notamment la robe léopard.

Toutefois, la race reste à effectif limité et nécessite une gestion génétique rigoureuse pour éviter la consanguinité et préserver sa diversité. Les efforts menés par les associations d’élevage danoise et internationales devraient permettre de consolider la reconnaissance du Knabstrup tout en veillant à maintenir ses standards morphologiques et comportementaux.

À long terme, la race pourrait jouer un rôle accru dans la valorisation de chevaux atypiques, adaptés à une équitation moderne, sensible et tournée vers le spectacle.

Le Knabstrup est globalement considéré comme un cheval robuste et rustique, bien adapté aux climats européens. Toutefois, comme beaucoup de races porteuses du gène leopard complex (LP) responsable de la robe tachetée, il peut présenter une prédisposition à la cécité nocturne congénitale (CSNB), en particulier lorsqu’il est homozygote pour ce gène.

Une attention particulière est donc portée à la sélection génétique pour limiter ce risque dans les programmes d’élevage.

À part cela, aucun problème de santé majeur spécifique à la race n’est recensé. Le Knabstrup bénéficie généralement d’une bonne longévité, d’une ossature solide et d’un métabolisme équilibré, à condition de bénéficier d’un suivi vétérinaire adapté, comme pour toute race.