Continent : Asie
Pays : Tadjikistan
Poids : 350 – 420 kg
Taille : 142 – 150 cm
Le Lokaï est originaire des régions montagneuses du centre et du sud du Tadjikistan, notamment dans la province de Khatlon, où il est élevé depuis plusieurs siècles.
La race a été développée par la tribu ouzbèke Lokaï, qui a sélectionné ce cheval après sa migration depuis les rives de la mer d’Aral. Son développement repose sur des croisements entre les souches locales montagnardes et plusieurs races d’Asie centrale : Jomud, Karabaïr, chevaux turkmènes, Akhal-Teké, puis plus tard, des Arabes de Boukhara, des Pur-sangs et des Tersky.
Le Lokaï trouve son origine dans les zones montagneuses du centre et du sud du Tadjikistan, où la race est traditionnellement élevée. Les régions les plus souvent citées incluent la province de Khatlon, au sud du pays, caractérisée par des reliefs escarpés et un climat chaud et sec.
Le Lokaï est également trouvé dans certaines zones montagneuses de l’Ouzbékistan, notamment dans les régions proches de la frontière sud du pays. Cette présence est documentée mais la densité d’élevage reste nettement inférieure à celle du Tadjikistan.
Malgré sa rusticité, la race ne s’est pas diffusée largement à l’international et reste majoritairement concentrée au Tadjikistan, où elle est encore couramment utilisée pour la selle, le bât et les sports traditionnels comme le kokpar.
Le Lokaï représente un réservoir génétique unique parmi les chevaux d’Asie centrale, car il a été sélectionné pendant des siècles dans les zones montagneuses du Tadjikistan, entre 2 000 et 4 000 m d’altitude. Cette évolution dans un environnement difficile a permis de fixer des gènes de rusticité, d’agilité et d’endurance, particulièrement recherchés pour les chevaux de travail et de déplacement sur terrains accidentés.
La race résulte de croisements historiques entre les souches indigènes montagnardes et plusieurs lignées d’Asie centrale : Jomud, Karabaïr, Turkmènes, Akhal-Teké, ainsi que des apports plus récents en Arabe, Pur-sang et Tersky. Cette combinaison en fait un cheval génétiquement varié, doté d’une ossature plus lourde et d’une constitution plus robuste que les chevaux arabes voisins.
Grâce à son agilité, son pied sûr et sa tolérance aux climats chauds et secs, le Lokaï constitue une ressource génétique intéressante pour améliorer les performances de chevaux utilisés en montagne, en randonnée longue distance ou pour le travail utilitaire dans les régions escarpées.
Le Lokaï est également à l’origine du développement du type Tadjik, issu de croisements avec l’Arabe et le Pur-sang. Ce rôle en fait un maillon central de la génétique équine de la région.
Les origines du Lokaï sont anciennes mais mal documentées. Certaines sources mentionnent qu’il pourrait être un lointain descendant des chevaux utilisés par les Hittites, introduits dans la région après la chute de leur empire vers 1200 av. n.è.
La race est originaire des régions montagneuses du centre et du sud du Tadjikistan, où elle a été utilisée pendant des siècles pour la selle, le bât et le déplacement dans des zones difficiles. La sélection se concentrait sur la résistance, la sécurité de pied et l’agilité.
Le développement moderne de la race est attribué à la tribu ouzbèke Lokaï, qui a migré depuis les rives de la mer d’Aral vers l’Est. Cette tribu a croisé les chevaux locaux avec divers chevaux d’Asie centrale pour renforcer leurs qualités fonctionnelles.
La race s’est constituée à partir de multiples apports génétiques :
Puis plus tard :
Cette diversité explique la variabilité morphologique et la bonne ossature de la race.
Des sources indiquent que le Lokaï est mentionné dès le XVIᵉ siècle, ce qui confirme son ancienneté et sa présence de longue date dans les régions montagneuses tadjikes.
Une découverte génétique notable :
Certains Lokaï possèdent un pelage naturellement frisé, et l’analyse des lignées a retracé cette caractéristique jusqu’à un étalon nommé Farfor, utilisé comme reproducteur entre 1955 et 1970. Il apparaît que le fameux gène frisé des chevaux Curly américains pourrait provenir d’un Lokai importé en 1874, et non du Bachkir russe comme on le croyait.
Historiquement, le Lokaï est utilisé pour :
Ces usages ont contribué à maintenir ses caractéristiques fonctionnelles.
Dans les décennies récentes, le Lokaï a été croisé avec l’Arabe et le Pur-sang pour créer un type plus moderne : le Tadjik, destiné à la selle et aux compétitions régionales. Ce rôle en fait un pivot génétique dans l’élevage équin du Tadjikistan.
Le Lokaï se distingue par une grande endurance, renforcée par sa vie traditionnelle dans les régions montagneuses du Tadjikistan, souvent entre 2 000 et 4 000 m d’altitude. Il montre une agilité naturelle, indispensable pour évoluer sur des terrains escarpés et irréguliers.
Les sources décrivent le Lokaï comme un cheval vif, doté d’une bonne réactivité, ce qui correspond à son utilisation dans des activités dynamiques comme le kokpar ou les courses locales.
Le Lokaï possède une bonne tolérance aux climats chauds, une caractéristique courante chez les races d’Asie centrale vivant en altitude.
La race est réputée pour s’attacher particulièrement à un seul cavalier, un trait explicitement mentionné dans les sources. Ceci en fait un cheval loyal, mais nécessitant parfois une relation de confiance plus personnalisée.
Lorsqu’il grandit dans les conditions rurales et montagnardes traditionnelles, le Lokaï développe une maturité plus lente, mais devient généralement plus calme et équilibré lorsqu’il est élevé dans de meilleures conditions alimentaires et sanitaires.
Le Lokaï reste très présent dans son pays d’origine, particulièrement dans les zones montagneuses du Tadjikistan, où il continue d’être employé pour la selle, le bât, les déplacements ruraux et les jeux traditionnels comme le kokpar. Cette utilisation quotidienne contribue au maintien naturel de la race.
Les qualités de rusticité, d’agilité et d’endurance du Lokaï en font un cheval encore recherché dans les campagnes tadjikes. Son rôle dans les programmes locaux visant à développer le cheval de selle tadjik montre qu’il conserve une valeur génétique pour améliorer les lignées régionales.
Il n’existe aucune expansion significative hors d’Asie centrale. La race reste peu connue, sans programme de conservation structuré à l’échelle internationale, et ne possède aucun stud-book officiel identifié. Cette absence de structure limite sa visibilité et sa protection à long terme.
Bien que les données soient limitées, l’introduction croissante de chevaux arabes et de Pur-sangs dans les élevages locaux peut entraîner un risque de dilution du type originel, comme cela a été observé pour d’autres races d’Asie centrale.
Avec une valorisation touristique (randonnée, trekking), patrimoniale (chevaux traditionnels), ou sportive (endurance), le Lokaï pourrait gagner en visibilité. Cependant, aucune initiative officielle n’est répertoriée pour l’instant.
Les sources disponibles décrivent le Lokaï comme un cheval rustique, capable de vivre et travailler dans les zones montagneuses du Tadjikistan, entre 2 000 et 4 000 mètres d’altitude. Cette adaptation naturelle suggère une bonne résistance physique, une capacité d’effort soutenu et une excellente tolérance aux terrains difficiles et aux variations climatiques.