Frederiksborg

Le cheval Frederiksborg est originaire du royaume du Danemark, plus précisément des haras royaux de Frederiksborg fondés en 1562 par le roi Frédéric II à Hillerød. Cette race prestigieuse a été développée comme cheval de cour et d’apparat, destinée aux carrosses royaux, à l’attelage de parade et à la haute école.

Issu de croisements entre chevaux andalous, napolitains, frisons et orientaux, le Frederiksborg a donné naissance à plusieurs races européennes, notamment le Lipizzan et l’ancien Kladruber. Il a longtemps été considéré comme un symbole du prestige royal danois, avant de voir son effectif réduit au XIXᵉ siècle, puis relancé au XXᵉ siècle par des éleveurs passionnés.

Le berceau historique du Frederiksborg se situe au nord-est de l’île de Seeland, au château de Frederiksborg à Hillerød, au Danemark. Cette région reste symboliquement liée à la race, bien que les haras royaux aient cessé leurs activités au XIXᵉ siècle.

Aujourd’hui, l’élevage de Frederiksborgs se poursuit principalement dans plusieurs régions du Danemark, en particulier dans les îles danoises comme Seeland, Fionie et Lolland, au sein d’élevages privés regroupés autour de la Frederiksborg Hesteavlsforeningen.

Quelques petits élevages existent également en Allemagne, Suède, Norvège, et ponctuellement en Amérique du Nord, où des passionnés œuvrent à la préservation de cette race patrimoniale baroque.

Le Frederiksborg possède une valeur génétique historique majeure, car il est l’une des plus anciennes races chevalines européennes à stud-book fermé, avec une traçabilité remontant au XVIᵉ siècle.

Sélectionné à l’origine pour la cour royale danoise, il a été l’un des tout premiers chevaux baroques standardisés, influençant de nombreuses races en Europe. Le Frederiksborg a notamment contribué à la formation du Lipizzan, du Kladruber, de l’ancien cheval de cour suédois et de divers chevaux de parade germaniques.

Sa conformation harmonieuse, son tempérament volontaire et son aptitude à l’attelage et au dressage en font un réservoir génétique précieux pour la préservation des lignées baroques.

Malgré son effectif limité aujourd’hui, il est conservé comme race patrimoniale, témoin vivant de l’art équestre classique et de la génétique royale danoise.

Le cheval Frederiksborg est l'une des plus anciennes races chevalines européennes à stud-book, dont l’histoire remonte à la seconde moitié du XVIᵉ siècle. Il tire son nom du château de Frederiksborg, situé à Hillerød au nord de Copenhague, où le roi Frédéric II de Danemark fonde en 1562 un haras royal destiné à produire des chevaux d'apparat pour la cour.

Le Frederiksborg est issu de croisements soigneusement sélectionnés entre chevaux andalous, napolitains, frisons et orientaux, dans le but de créer un cheval baroque élégant, puissant et maniable, parfaitement adapté aux carrosses royaux, au dressage classique et à la haute école.

Au cours des XVIIᵉ et XVIIIᵉ siècles, il jouit d’une grande renommée dans toute l’Europe, influençant la création de nombreuses races telles que le Lipizzan, le Kladruber ou encore l’ancien cheval de cour suédois. Il est exporté vers de nombreuses cours royales et apprécié pour sa conformation harmonieuse et son tempérament volontaire.

Cependant, l’intensification de la sélection consanguine à la fin du XIXᵉ siècle entraîne un déclin qualitatif, provoquant la fermeture du haras royal et une quasi-disparition de la race.

Dans les années 1920-1930, des éleveurs danois décident de relancer le Frederiksborg à partir des souches restantes. Depuis, la race fait l’objet de programmes de préservation, gérés principalement par la Frederiksborg Hesteavlsforeningen, avec un stud-book à effectif limité mais surveillé.

Aujourd’hui, le Frederiksborg est reconnu comme une race baroque patrimoniale, symbole de l’histoire équestre du Danemark, encore utilisé en attelage de tradition, en dressage classique et dans des représentations historiques.

Le Frederiksborg est réputé pour son tempérament calme, fiable et coopératif. Issu d’une longue sélection pour les besoins de la cour royale danoise, il a été élevé pour sa docilité, sa maniabilité et sa capacité à travailler en confiance avec l’humain, aussi bien à l’attelage qu’en manège.

C’est un cheval généralement posé, doté d’une grande stabilité émotionnelle, qui convient aux cavaliers recherchant une monture équilibrée, attentive et volontaire. Il présente également une bonne mémoire, une certaine intelligence et une volonté de bien faire, ce qui le rend agréable à éduquer et adapté aux disciplines classiques.

Son comportement est marqué par une certaine fierté naturelle, typique des chevaux baroques, sans pour autant être difficile ou nerveux. Il reste, en général, respectueux, patient et adaptable, y compris dans des environnements variés.

"Sous sa robe noble et ses allures royales se cache un cœur doux, loyal et plein de sagesse."

Le cheval Frederiksborg est aujourd’hui classé parmi les races menacées en raison de son effectif réduit et de sa faible diversité génétique. Néanmoins, il bénéficie d’un intérêt croissant de la part d’éleveurs passionnés, de conservateurs de races anciennes et d’amateurs de chevaux baroques.

Grâce au travail de la Frederiksborg Hesteavlsforeningen et à l'engagement de petits élevages danois et européens, des efforts sont faits pour stabiliser et renforcer les lignées, en veillant à préserver les caractéristiques traditionnelles de la race.

La demande actuelle pour des chevaux élégants, adaptés à l’attelage de tradition, au dressage de loisir, et aux spectacles historiques, offre des opportunités de valorisation. Si les actions de préservation se poursuivent, le Frederiksborg pourrait retrouver une place plus visible dans les disciplines classiques et les circuits patrimoniaux.

Le Frederiksborg est une race globalement robuste et résistante, sélectionnée historiquement pour sa longévité et sa capacité à fournir un travail soutenu. Il tolère bien les climats tempérés et l’humidité du nord de l’Europe.

Toutefois, du fait de la réduction du pool génétique au fil des siècles, la race présente une vulnérabilité accrue à la consanguinité, ce qui oblige les éleveurs à une gestion rigoureuse des lignées pour éviter les dérives.

Aucun trouble héréditaire majeur n’est actuellement identifié comme spécifique à la race, mais une surveillance des aplombs, du dos et de la reproduction est recommandée chez les reproducteurs.

Globalement, le Frederiksborg jouit d’une bonne santé générale lorsqu’il est élevé dans des conditions adaptées et suivi correctement.