Poids : 400 – 550 kg
Taille : 125 – 162 cm
Le cheval Eleia, aussi appelé Andravida, est originaire de la région d’Élide (ou Élis), dans le Péloponnèse occidental, en Grèce.
Ses racines remontent à l’Antiquité : les chevaux locaux, robustes et endurants, étaient utilisés par les Grecs pour la guerre, les courses de chars et les travaux agricoles.
À partir du XIXᵉ siècle et surtout au début du XXᵉ siècle, la population équine locale a été croisée avec des Anglo-Normands et des Nonius hongrois, afin d’augmenter la taille, la force et l’aptitude à la traction.
Le résultat fut un cheval de trait léger et de selle, adapté aux terrains méditerranéens et à une utilisation polyvalente.
En 1995, face au déclin alarmant des effectifs, un studbook a été officiellement créé pour préserver cette race menacée.
Descendant direct des chevaux autochtones de l’Élide, le cheval Eleia est l’un des rares représentants du patrimoine équin grec encore existant, avec une lignée qui conserve certains traits morphologiques antiques.
Sa morphologie robuste, ses sabots durs et sa capacité à travailler dans la chaleur et sur des terrains irréguliers en font un exemple d’adaptation génétique au climat et au relief du Péloponnèse.
Avec des effectifs extrêmement faibles, la race constitue un réservoir génétique précieux, mais menacé, nécessitant une gestion attentive pour éviter la consanguinité.
Bien que son impact sur d’autres races modernes soit limité à cause de sa rareté. I résulte de croisements planifiés (Anglo-Normand, Nonius) qui lui donnent un patrimoine génétique mixte intéressant pour la création de chevaux de trait léger adaptés au sud de l’Europe.
Reconnu par les programmes de sauvegarde des races locales en danger en Grèce, il fait partie des priorités de conservation pour maintenir la diversité génétique équine méditerranéenne.
Le cheval Andravida, aussi appelé Eleia, trouve ses racines dans l’Antiquité grecque. L’Élide, région qui abrite la ville d’Olympie, était déjà réputée pour l’élevage de chevaux utilisés dans les jeux panhelléniques et dans la cavalerie des cités grecques. Ces chevaux, robustes et endurants, servaient aussi bien aux courses de chars qu’aux campagnes militaires.
Au fil des siècles, la population locale de chevaux a été enrichie par des apports orientaux (notamment arabes et turcs) durant l’époque byzantine et ottomane. Plus récemment, aux XIXᵉ et XXᵉ siècles, l’Andravida a reçu du sang de chevaux européens tels que l’Anglo-normand et le Thoroughbred, afin d’augmenter sa taille et de l’adapter à la selle et au trait léger. Ces croisements ont façonné un modèle plus grand et polyvalent, tout en conservant la rusticité du type grec originel.
Traditionnellement, l’Andravida servait comme cheval de cavalerie pour les besoins militaires de la Grèce, mais aussi comme cheval de travail agricole. Sa force suffisait pour la traction légère dans les champs, tandis que son tempérament équilibré le rendait adapté aux déplacements et aux usages domestiques.
Après la Seconde Guerre mondiale, la mécanisation agricole et le recul de la cavalerie ont entraîné un fort déclin de la population. Dans les années 1970-1980, la race était proche de l’extinction. Ce n’est qu’avec la création d’un stud-book officiel en 1995 que des efforts de conservation ont été entrepris. Malgré cela, l’Andravida demeure aujourd’hui une race menacée, avec une population limitée à quelques centaines d’individus.
De nos jours, l’Andravida est reconnu comme un patrimoine vivant de la Grèce. Il est principalement élevé dans la région d’Ilia (Élide), où il reste un symbole culturel et rural. Des associations locales et nationales tentent de promouvoir son élevage et d’assurer la préservation génétique de cette race rare.
Le cheval Andravida est réputé pour son caractère calme et stable. Héritier d’une longue tradition d’utilisation dans la cavalerie et les travaux agricoles, il a développé un tempérament docile et fiable, ce qui le rend facile à manipuler.
Bien qu’il soit plutôt posé, l’Andravida conserve une énergie suffisante pour le travail sous la selle et la traction légère. Il n’est pas connu pour une nervosité excessive, mais possède une bonne réactivité lorsqu’il est sollicité.
Comme la majorité des chevaux grecs, élevés traditionnellement en petits troupeaux, l’Andravida est sociable et s’adapte bien à la vie en groupe. Il garde une nature coopérative avec ses congénères comme avec l’humain.
« Calme, polyvalent et fidèle, l’Andravida incarne le cheval de travail traditionnel grec, proche de l’homme et résistant. »
Principalement dans le nord-ouest du Péloponnèse, autour de la plaine de l’Élide (capitale : Pyrgos) et dans les villages voisins.
Quelques élevages dispersés dans d’autres régions rurales, notamment en Étolie-Acarnanie et en Messénie, mais toujours en très faible nombre.
Contrairement à d’autres races grecques, le cheval Eleia n’a pratiquement pas été exporté, ce qui le rend quasi inexistant hors de Grèce.
La majorité des individus sont détenus par des agriculteurs ou des passionnés locaux, souvent pour un usage mixte (attelage, présentation, tradition).
L’avenir du cheval Eleia est incertain, mais pas sans espoir, grâce à des initiatives de conservation locales.
Avec un nombre d’individus reproducteurs très faible, la race est classée en danger critique d’extinction. Sans programme renforcé, elle pourrait disparaître en quelques décennies.
Le ministère grec de l’Agriculture et certaines associations rurales tentent de recenser les sujets, d’éviter la consanguinité et de stimuler l’élevage grâce à des aides et des campagnes de sensibilisation.
La mise en avant de la race lors de festivals locaux, reconstitutions historiques et événements touristiques pourrait renforcer l’intérêt du public et inciter à sa conservation.
L’amélioration des effectifs passera par un plan de reproduction contrôlé, en préservant les caractéristiques morphologiques et comportementales traditionnelles.
En tant que cheval polyvalent de trait, léger, rustique et docile, il pourrait trouver une place dans l’attelage de loisir ou le tourisme équestre méditerranéen, à condition d’être promu à l’échelle nationale.
Le cheval Andravida est reconnu pour sa robustesse. Issu d’un terroir agricole méditerranéen, il a été sélectionné pour résister aux climats secs, aux sols pauvres et à un entretien limité. Cela en fait une race peu exigeante sur le plan alimentaire et sanitaire.
Contrairement à certaines races de sport très sélectionnées, l’Andravida ne présente pas de pathologies héréditaires spécifiques connues à grande échelle. Les risques de malformations génétiques restent faibles grâce à son origine variée (apports orientaux et européens).
La principale menace pour la santé de l’Andravida est liée à sa faible population. Le nombre restreint d’individus reproducteurs accroît le risque de consanguinité, pouvant à terme fragiliser la diversité génétique et favoriser l’apparition de faiblesses morphologiques ou sanitaires.
Globalement, l’Andravida se distingue par une bonne longévité et une résistance aux maladies courantes. Comme tout cheval, il nécessite néanmoins un suivi vétérinaire régulier :