Illustration : Akhal-Téké | Standard de la race – « Le cheval d’une personne – Un chat dans un corps de cheval » © 2025 – Chevaux du Monde
Nom : International Association of Akhal‑Teke Horse Breeding
Date de création : 2010
Pays d’origine : Turkménistan, avec également une présence historique dans le nord de l’Iran, le sud du Kazakhstan, la Russie et l’Ouzbékistan.
L’Akhal‑Téké tire son nom de la vallée de l’Ahal et de la tribu Téké, l’une des principales composantes ethniques du peuple turkmène. Ce cheval est considéré comme un symbole national au Turkménistan, où il occupe une place centrale dans la culture, les traditions et l’identité du pays.
Des traces de chevaux similaires remontent à l’Antiquité dans cette région, faisant de l’Akhal‑Téké l’un des plus anciens chevaux de selle au monde encore existants. Certains chercheurs le relient même aux chevaux des Scythes et des Parthes, célèbres pour leur cavalerie rapide et mobile.
L’Akhal‑Téké occupe une place majeure dans l’histoire génétique du cheval, en tant que l’une des plus anciennes races pures connues, avec des origines remontant à plus de 3 000 ans. Sa lignée, remarquablement conservée, a influencé de nombreuses autres races orientales et européennes, notamment le Pur-sang anglais et l’Arabe. Grâce à sa morphologie fine, son endurance exceptionnelle et son métabolisme sobre, il a servi de base dans plusieurs programmes de croisement visant à améliorer la vitesse, la résistance et la finesse des chevaux de sport ou de course.
Sur le plan de la santé, l’Akhal‑Téké est globalement considéré comme un cheval robuste et endurant, capable de supporter des conditions climatiques extrêmes, notamment la chaleur et la sécheresse. Cette résistance est liée à sa sélection historique dans les déserts d’Asie centrale.
Toutefois, la race présente aussi certaines fragilités spécifiques. En raison d’un pool génétique limité, des cas de consanguinité ont été observés, augmentant le risque de troubles héréditaires. Certains sujets présentent une peau fine et sensible, avec parfois une tendance à des irritations cutanées ou des difficultés de cicatrisation. On note également une sensibilité particulière au stress, qui peut se traduire par une perte d’état ou des troubles digestifs si l’environnement n’est pas adapté. Enfin, une forme rare d'ataxie congénitale (instabilité neurologique) a été documentée dans certaines lignées, bien que cela reste exceptionnel.
L’Akhal‑Téké est considéré comme l’une des plus anciennes races de chevaux au monde, avec des origines remontant à plus de 3 000 ans en Asie centrale. Élevé par les tribus nomades du Turkménistan, en particulier les Tékés, il descend directement des anciens chevaux turkmènes utilisés pour la guerre, les courses et les longs déplacements à travers les déserts. Son nom vient de la région d’Akhal, au pied des montagnes Kopet-Dag, et de la tribu Téké, réputée pour son savoir-faire équestre.
Durant l’époque soviétique, la race est standardisée et son stud-book est officiellement fermé en 1932 pour en préserver la pureté.
L’Akhal‑Téké est réputé pour son tempérament vif, intelligent et sensible, héritage de siècles d’élevage en milieu aride et exigeant. Extrêmement réceptif à son environnement, il développe souvent une relation très forte avec un seul cavalier : on le décrit fréquemment comme un « cheval d’une personne », capable de créer un lien de confiance profond mais exclusif.
Cette loyauté peut en faire un partenaire exceptionnel, à condition que la relation soit fondée sur le respect et la douceur. En revanche, une approche brutale ou incohérente peut entraîner méfiance ou réactivité. Son intelligence lui permet d’apprendre vite, mais il peut se montrer indépendant, voire têtu, s’il ne comprend pas le but de l’exercice ou s’il se sent mal compris. Ce tempérament affirmé, parfois qualifié de « chat dans un corps de cheval », le rend unique, mais demande un cavalier calme, patient et expérimenté.
Le cheval Akhal‑Téké est traditionnellement élevé dans la région d’Ahal, au sud du Turkménistan, où les conditions climatiques extrêmes — chaleur, sécheresse et terrains arides — ont façonné sa rusticité et son endurance légendaires. L’élevage y repose encore sur des méthodes ancestrales, mêlant liberté dans le désert et sélection rigoureuse par les éleveurs turkmènes.
Aujourd’hui, bien que des élevages existent à l’étranger, notamment en Russie et en Europe, la zone d’Ahal reste le cœur historique et symbolique de la race, où sont conservées les lignées les plus pures.
La race Akhal‑Téké suscite un intérêt croissant à l’échelle internationale, notamment en raison de son esthétique singulière, de ses reflets métalliques uniques et de ses capacités sportives encore peu exploitées. Si elle reste une race confidentielle en dehors de son berceau d’origine, des élevages se développent en Europe, en Amérique du Nord et en Russie, souvent portés par des passionnés cherchant à préserver la pureté de ses lignées. On observe également un regain d’intérêt pour ses qualités en endurance, en dressage et dans les disciplines artistiques ou de spectacle.
Toutefois, le faible nombre de reproducteurs, la consanguinité et l’isolement génétique restent des défis majeurs pour l’avenir de la race. Le développement de partenariats internationaux et la sensibilisation à sa valeur patrimoniale pourraient jouer un rôle clé dans sa préservation et sa reconnaissance à long terme.
Né le 01/01/1952
- Médaille d’or en dressage individuel aux JO de Rome en 1960, deux diplômes à Tokyo 1964 et Mexico 1968
- Après sa carrière sportive, il devient un reproducteur influent, père de plus de 60 poulains, dont plusieurs ont ensuite brillé en dressage
- Il est encore célébré comme l'un des plus célèbres chevaux de l’ex‑URSS, avec un monument à son nom
Né le 01/01/1991
- Champion du monde de la race en 1999, représenté sur le blason national, des timbres et autres symboles turkmènes
Né le 01/01/1987
- Étalon né en 1987, offert par le président Niyazov au président français François Mitterrand en 1993
Un pays méconnu de tous, un cheval mythique... il n'en fallait pas plus pour poser le décor de ce documentaire réalisé par Aleksandar Dzerdz. Grâce à lui et pour la toute première fois, le Turkménistan et ses écuries extraordinaires ouvrent leurs portes à une équipe de télévision. Une occasion unique de découvrir éleveurs, entraîneurs et même jockeys turkmènes, tous animés par la même passion : l'Akhal Téké. Adulé par le Président Gurbanguly Berdimuhamedov, ce cheval doré est devenu un véritable emblème national. Images inédites, interviews exclusives. Place à la démesure.